Willy, 85 ans et flexi-jobber motivé
À 85 ans, Willy a du mal à rester assis. Il n'a donc pas hésité une seconde à se retrousser les manches lorsqu'il a appris qu'il pourrait exercer un flexi-job après sa retraite. "Rester assis à la maison ne me convient pas. Avec un flexi-job, je vais vers les gens et je peux occuper mon temps d'une manière agréable".
Lorsque sa fille a cherché du personnel pour sa brasserie In Den Karpel, Willy a tout de suite été emballé : "Ma fille savait que je voulais aider là où je le pouvais, mais j'étais convaincu qu'en tant que retraité, je ne devais pas le faire. Elle m'a alors parlé des flexi-jobs : le statut de flexi permet de gagner de l'argent dans différents secteurs après la retraite, y compris dans le secteur de la restauration ! J'ai tout de suite été séduit et j'ai travaillé plusieurs jours par semaine comme plongeur à la brasserie".
Travailler n'est pas une contrainte pour Willy, "tant que tout est fait correctement". Ma fille a insisté pour que mon aide dans son entreprise soit 100% conforme avec la législation. Pour ce faire, elle travaille avec NOWJOBS, une agence de recrutement digitale qui met en relation les entreprises et les flexi-jobbers et s'occupe de l'administration ! Ainsi, tout est pris en charge pour nous : la déclaration Dimona, les contrats et le paiement".
Un flexi-job dans l'entreprise horeca de sa fille était un choix logique pour Willy, mais envisagerait-il d'autres flexi jobs ? "Oui, bien sûr ! J'aime travailler et connaître les gens, mais pour être honnête, j'aurais choisi ce type d'emploi même sans ma fille. J'aime travailler comme plongeur parce que cela me permet de travailler avec mes mains et à mon rythme. Il m'arrive de débarrasser les tables, mais ce travail est moins évident : à 85 ans, je suis un peu plus lent que les autres travailleurs. De plus, j'ai un appareil auditif, ce qui rend la communication un peu plus difficile. En tant que plongeur, je peux discuter avec mes collègues quand j'en ai le temps, sans obligation".
Willy n'a pas toujours travaillé comme plongeur. Avant de prendre sa retraite, il a travaillé pour la ville de Gand et comme chauffeur pour des membres du conseil municipal et du Parlement européen. "J'ai toujours travaillé dur, peut-être trop. Avant de prendre ma retraite, je travaillais tellement que j'étais à peine à la maison. Aujourd'hui, je trouve un meilleur équilibre : grâce à mon flexi-job, je travaille quelques jours par semaine et je garde suffisamment de temps pour d'autres choses. Je vis seule et je consacre donc pas mal de temps aux tâches ménagères, aux courses, etc. Rester assis ne me convient pas : je me promène ou je profite de mon jardin. Je peux faire tout cela en plus de mon flexi-job".
Quel que soit l'avenir, Willy continuera à travailler. Pour le plaisir, les contacts sociaux et l'utilité du temps. "Et c'est encore plus agréable quand on sait que tout se passe dans la légalité !"
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